christine ::: peinture / paintings
Je peins dans le monde, couleur liquide et poudre de terre.
Je peins tel un rêveur vertical
qui se recharge auprès d'un univers aux multiples dimensions,
portant en son sein la lumière du réveil.
Des passés composés :
A toi, sang de mon sang, je ferai ce récit ; Vois, ma chair, vois comment les lois de l’entropie, Mon chant débutera dans ces camps encaissés, Pardonne, toi qui mues, ma mémoire faillante ; Pardonne donc, enfant, cette chronologie Ensemble, profitons des intimes soirées Laisse-moi divaguer parmi mes souvenirs Les faits s’enclencheront en un révélateur Profite donc, mon sang, de ces apaisements
| relié 15x23cm 19€ Poche 11€ ebook ePub: 5,99€ Kindle : 5,99€ |
Des fourmis roses à deux pattes et deux bras
bâtissant un dôme d’illusions
Elles récoltent une moisson d’argile
en croyant à l’hiver phonétique
L’agitation que le jour leur octroie
ne les voit empiler que le son
Sèche au soleil le Vrai, abandonné ;
il ne germera pas en leur terre.
Le coeur d’insecte aux idées arrêtantes
est peiné de leur aveuglement
Il bat le vide à la mesure creuse
où le réel s’efforce de surseoir
Soleil de l’est, éclaire mes amis –
ils ne voient que la boue qui les fige !
Imprègne-les de ton eau lumineuse
en qui graine de Vrai s’épanouit !
La Peur, cancer aux idées filandreuses
étouffant notre monde intérieur
montre la voie bénéfique à l’égo
et par où notre damnation passe –
un coeur de cendres, étouffé satisfait,
ne pouvant que tenir ses promesses –
l’heure de cendre est une heure perdue
qui paresse en chemin d’allégresse.
Travaille, ami ! L’amour est résilient !
Le phénix est aux cendres en son nid !
Un inconnu qui sommeille en ton centre
est l’ami que je veux découvrir !
Quand verras-tu les fourmis sans chitine,
non-réserves pour un non-hiver,
accumulées de détresse hystérique –
et le froid qui ne viendra jamais –
et la graine absente de la cosse –
et l’esprit absent de ses pensées –
et le coeur absent de ta présence
(...)